Mon nom est Rouge

D'après Orhan Pamuk

2012

 

 

Photographe : Pierre MENDELSSOHN

Présentation :

Subtile réflexion sur l'art et sur le choc des cultures entre l'Occident et l'Orient, le roman du prix Nobel de littérature, Orhan Pamuk, nous plonge dans l'univers fascinant de l'empire ottoman de la fin de XVIe siècle, et nous tient en haleine jusqu'à la dernière page par un extraordinaire suspense. Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connait son assassin, de même que la raison du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne. Le spectacle Mon nom est Rouge est construit à l'image des miniatures persanes, réalisées en touches successives par les peintres, enlumineurs, doreurs et calligraphes sous la direction du Grand Maître de l'atelier. Grâce à l'enchantement du théâtre de papier et à la musique interprétée par Siamak Jahangiry, maître du ney (flûte orientale), les multiples personnages et voix du roman s'animent en une grande fresque colorée.

 

Mise en scène : Alain Lecucq et Narguess Majd

Création musicale et interprétation : Siamak Jahangiry

Création lumière et technique : Walter Pace

Avec : Brice Coupey, Alain Lecucq et Narguess Majd

Partenaires : 

Coproduction Papierthéâtre, La Salamandre à Vitry-le-François, Le Nouveau Relax à Chaumont et la MJC Intercommunale d'Ay.

Aide à la création : Ministère de la Culture, Conseil Régional de Champagne-Ardenne et Conseil Général de la Marne.

 

Public concerné : 

Adolescents et adultes

Maximum de 200 personnes

 

Presse : 

"La compagnie Papierthéâtre d'Alain Lecucq a offert un spectacle fabuleux. Une alliance savamment proportionnée des mondes de la marionnette, du théâtre et du conte. La musique écrite et jouée sur scène est de Siamak Jahangiry. La plongée dans l'univers des mythes, contes et histoire de l'Orient est totale."

L'Union - 12 octobre 2012

 

"Mon nom est Rouge embarque le public dans un rêve poétique à l'étoffe solide."

Théâtre du blog - 10 juillet 2013

 

"Bien qu'ils restent la plupart du temps dans l'ombre, en retrait par rapport aux personnages qu'ils animent, le talent des trois comédiens ne fait aucun doute. Il est même largement confirmé par les rares moments où ils redoublent physiquement le mouvement et les sentiments de leurs personnages, pris par le jeu. C'est un véritable voyage, duquel on ressort des images plein les yeux, toutes plus élégantes les une que les autres."

Le bruit du off - 11 juillet 2013

 

"C'est magnifique et bien interprété."

La Provence - 12 juillet 2013

 

"L'histoire écrite par Orhan Pamuk est captivante, et le spectateur s'y engouffre avec plaisir. A voir"

L'étoffe des songes - 16 juillet 2013

 

"Mon nom est rouge, en théâtre de papier, est une adaptation unique du mystérieux Istanbul et propose la construction d'un pont de rêve mélancolique à Avignon."

Hürriyet et la presse turque - 18 juillet 2013

 

"La compagnie nous présente un travail remarquable de finesse et de beauté; tous les décors représentant les quartiers et palais d'Istanbul ainsi que les personnages sont traités à la manière des miniatures persanes. C'est magnifique et bien interprété."

TRT (Radio Télévision Turquie) - 19 juillet 2013

 

"La compagnie d'Alain Lecucq réalise une fascinante et limpide adaptation du volumineux roman du Prix Nobel de littérature turc Orhan Pamuk. Un billet pour leur Istanbul s'impose."

Le JDD - 22 juillet 2013

 

"C'est la fluidité et la virtuosité de ce voyage qui transporte. Ce spectacle remarquable est certainement une belle introduction à l'oeuvre monumental d'Orhan Pamuk."

Prosper - 22 juillet 2013

 

"Le charme profond de ce spectacle tient pour une grande part à sa forme, celles des figurines de papier, marionnettes plates aussi fragiles que raffinées. Si cette forme esthétique peut sembler désuète, elle est tellement surprenante qu'elle en devient totalement captivante, interrogeant du même coup, les esthétiques actuelles alimentées par les nouvelles technologies. Ici l'artisanat est de mise et n'en est pas moins efficace par rapport à la narration. Au diable la vidéo, les bandes-son enregistrée ! Un musicien est bien là, en chair et en os, ponctuant l'histoire de mélodies orientales. Les acteurs sont à vue et alternent parfaitement entre la manipulation d'objets et leur jeu de comédiens, rendant ainsi très vivante chaque intervention. A recommander très fortement !"

Théâtrorama - 26 juillet 2013

 

"Le simple fait de prendre la lumière, de se glisser poussées par des tringles, de jeter leurs coloris délicats déjà une entrée magistrale dans une fiction qui emporte au sein d'un rêve. La présence physique des manipulateurs et des narrateurs leur donne une dimension théâtrale. Quand , en sus, elles sont porteuses d'histoires et d'engagement, elles apportent au spectateurs un supplément de pensée. Et, ce qui ne gâte rien, la musique jouée par Siamak Jahangiry au ney, flûte de roseau, au setâr à 4 cordes, rythmée au tombak, y ajoute une tonalité exotique dépaysante."

Rue du Théâtre - 29 juillet 2013

 

"Cette magnifique fresque de papier retrace cette période où la peinture s'est occidentalisée et les conséquences que les artistes ont subies à vouloir enfreindre les règles ancestrales. Orchestrée par la musique envoûtante interprétée en direct de Siamak Jahangiry, la manipulation d'Alain Lecucq et Narguess Majd est subtile et les interventions du conteur, qui chaque jour se rie des peintres, est magistralement interprété par un Brice Coupey plus espiègle que jamais."

Kourant d'Art - juillet 2013

 

Conditions techniques : 

Espace de 9m de largeur sur 8m de profondeur

Noir dans la salle

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